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A Disneyland Paris, la magie ne doit pas tourner au cauchemar !

Lors de l’Assemblée Générale Mixte des Actionnaires d’Eurodisney qui se tient ce vendredi 10 février 2006, plusieurs observations formulées par le Comité d’Entreprise seront remises à chacun d’entre eux, notamment pour les saisir de la triple injustice imposée par la maison-mère d’Eurodisney, la Walt Disney Company (grâce à sa majorité absolue des droits de vote), aux actionnaires minoritaires (privés durablement de dividendes) et aux salariés toujours plus soumis à contribution : un surendettement excessif assumé par Eurodisney seule, un niveau écrasant de royalties et autres contributions financières et une gestion à courte vue sans stratégie crédible.
La CFDT Eurodisney dénonce les attitudes et méthodes de cette direction pilotée par la maison-mère qui entend, non pas se remettre en question en termes de montage financier, de stratégie de développement ou de gestion opérationnelle, mais persister dans sa fuite en avant à laquelle le pendant serait inévitablement la stigmatisation des salariés, rimant avec réduction de masse salariale, compression des effectifs et dégradation extrême des conditions et temps de travail.

La CFDT Eurodisney dénonce cette volonté d’imposer une durée du travail ultra-flexibilisée couplée à une utilisation massive du Contrat Première Embauche déjà programmée.
La CFDT Eurodisney tient à souligner ici que, derrière des présentations de chiffres incomplètes, visant uniquement à préserver les intérêts financiers de la Walt Disney Company, d’autres réalités existent : au delà de l’activité touristique bien connue et constante, une activité immobilière lucrative et qui le sera encore bien davantage dans les années à venir est volontairement exclue des chiffres présentés !
Ainsi, la Walt Disney Company ne veut pas voir figurer dans les actifs d’Eurodisney les plus values probables de plusieurs centaines de millions d’euros qu’elle réalisera, d’ici à 2017, sur les 1000 hectares de terrains environnants pour lesquels elle dispose d’une option d’achat : pourquoi ?
A l’Autorité des Marchés Financiers et aux Pouvoirs Publics d’y regarder d’un peu plus près !
Regardons les chiffres, tous les chiffres, en face !
Et alors, nous verrons qu’il n’est ni nécessaire ni juste de faire payer une fois de plus salariés, contribuables et actionnaires minoritaires pour préserver les bénéfices d’une Walt Disney Company décidément bien peu soucieuse des intérêts de sa filiale Eurodisney
La CFDT Eurodisney, quant à elle, usera de tous les moyens à sa disposition pour préserver durablement les conditions de travail et de rémunération des salariés qui ne méritent pas de voir la magie Disney tourner au cauchemar
Communiqué de presse de la section syndicale CFDT EuroDisney daté de ce jour